La peinture française en Allemagne
- Collection : Passages
L’art français était-il visible en Allemagne au XIXe siècle ? C’est à ce chantier inédit (les historiens d’art ayant négligé de s’intéresser au début du XIXe siècle) que l’auteur s’est attaquée, reconstituant à partir de sources et d’archives allemandes et françaises les conditions précises de circulation et de visibilité des œuvres françaises dans les territoires germaniques afin de mettre en lumière le rôle qu’elles ont pu y jouer dans l’histoire des collections, des musées, du marché de l’art, de la critique et de l’histoire de l’art.
L’auteur fait apparaître un « autre XIXe siècle » que celui généralement présenté dans les manuels, en évoquant le rôle crucial joué par certains artistes. C’est en prenant au sérieux l’intérêt manifesté à leur égard par certains auteurs, mais aussi en soulignant le rôle des marchands d’art dans leur diffusion et les stratégies expérimentées par les artistes, que l’auteur nous montre que cette histoire – oubliée – participe elle aussi de la naissance de la modernité.
Vous trouverez cet ouvrage sur :
- Introduction
- Première partie. Le temps des élites
Chapitre I – Eugène de Beauharnais, duc de Leuchtenberg, prince d'Eichstätt (1781-1824) - Chapitre II – « Denn hier stellt sich uns in bedeutenden Werken der Unterschied und Charakter der Kunst in Deutschland und Frankreich anschaulich dar ». La collection de Franz Erwein Schönborn-Wiesentheid (1776-1840)
- Chapitre III – Entre Mars et Vénus. La peinture française comme trophée de guerre et comme gage d'amour
- Chapitre IV – Les expositions de l'Académie royale des beaux-arts de Berlin. 1815-1834
- Deuxième partie. Entre commerce et idéal. La démocratisation de l'art français, 1830-1848
Chapitre I – Louis Friedrich Sachse (1798-1877), premier marchand d'art français à Berlin - Chapitre II - Les invasions barbares. L'Académie royale des beaux-arts de Berlin face au succès des peintres français
- Chapitre III - Leipzig et l’ouverture cosmopolite de la bourgeoisie d’affaires
- Chapitre IV – Berlin et le défi de la compétition internationale
- Troisième partie. L’art français et l’identité artistique allemande
Chapitre I – Les enjeux de la peinture d’histoire française - Chapitre II – La confrontation franco-allemande
- Chapitre III – Paul Delaroche
- Chapitre IV – Attirance et réticences. Les enjeux économiques de la compétition internationale
- Chapitre V – Munich ou le réveil tardif
- Quatrième partie. Collections privées, collections publiques. 1830-1870
Chapitre I – Les collections privées prussiennes et la peinture français contemporaine - Chapitre II – Du temple de l’art à la galerie nationale
- Chapitre III – Le musée de Leipzig. Premier musée français en Allemagne
- Chapitre IV – La diffusion des images françaises – du rôle de l’estampe
- Conclusion
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L'art français était-il visible en Allemagne au XIXe siècle ? C'est à ce chantier inédit (les historiens d'art ayant négligé de s'intéresser au début du XIXe siècle) que l’auteur s’est attaquée à partir de sources et d’archives allemandes et françaises.
« Soulignons enfin pour conclure le large intérêt de ce livre, au-delà du champ de l'histoire de l’art allemand, pour la connaissance de la réception de la peinture française par les artistes d’Europe centrale. La position de Berlin, puis surtout de Munich, comme grands centres d’enseignement conduit de nombreux élèves polonais ou hongrois à s’inscrire dans les académies de ces villes pour parfaire leur formation. Ces séjours sont souvent pour eux l’opportunité d’un contact avec la peinture française, plus mal diffusée à Varsovie, Cracovie ou Budapest qui ne sont alors que des centres régionaux. S’il faut n’en retenir qu’un témoignage, l’exposition de tableaux de Paul Delaroche, puis celle des peintres belges Gallait et de Biefve, relayant une même conception picturale, … »
Extrait du compte rendu de Stéphane Paccoud publié en ligne sur le site Histara, les comptes rendus le 16 janv. 2012
« Il s'agit là, en effet, d'une vraie thèse. Non parce que cet ouvrage est tiré du doctorat de l'auteur, mais parce que France Nerlich défend ici un position nouvelle s'inscrivant en faux contre une certaine idée de la réception de la peinture français en Allemagne, idée selon laquelle les amateurs allemands n'auraient commencé à s'intéresser à l'art français et à le collectionner qu'avec l'impressionnisme.»
Extrait du compte rendu de Marie Gispert publié dans Annales. Histoire, Sciences sociales N°3/juil.-sept. 2013, p. 116-117.
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TitreLa peinture française en Allemagne
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ÉditionPremière édition
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Auteur(s)France Nerlich
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CollectionPassages
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ISSN21049777
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ÉditeurÉditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris
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Éditeur originalÉditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris
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Public viséSans restriction
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Classification thématique ThemaA Arts
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Date de première publication du titre14/10/2010
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SupportLivre broché
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ISBN-102-7351-1252-7
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ISBN-13978-2-7351-1252-4
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GTIN13 (EAN13)9782735112524
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Date de publication14/10/2010
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PublicationFrance
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Nombre de pages de contenu principal554
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Format17 x 24 x 3.70 cm
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Prix48.00 €