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Livres en dialogue

Futurs de l'écriture

Paris

Les Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme organisent  une soirée de présentation du prochain numéro de la revue “Polygraphe(s)” intitulé « Futurs de l’écriture », à paraître le 26 septembre aux Éditions de la MSH.

Cette séance des Livres en dialogue réunira le directeur de la revue Philippe Hameau, les coordinatrices Béatrice Fraenkel et Francesca Cozzolino. La soirée sera animée par  la journaliste et critique littéraire Sylvie Tanette.

À l’issue de cette rencontre, vous aurez la possibilité de poser toutes vos questions à nos invité.e.s. La rencontre sera suivie d’un moment de convivialité.

À propos du nouveau numéro

Polygraphe(s), approche métissée des actes graphiques, n° 6/2024

Les nouveaux usages de l’écriture répondent à ce que nous imaginons, anticipons et aspirons. En témoigne la vitalité graphique des mouvements militants, des écritures artistiques et du monde des professionnels de l’écrit.

Le numéro de Polygraphe(s) consacré aux « futurs de l’écriture » se penche ainsi dans un premier temps sur les manuels d’écriture inclusive. Quels sont leurs objectifs ? Leurs formes graphiques ? Leurs contextes de rédaction ?

Y est mis en avant également des expériences radicales, peu connues, émanant des mondes érudits : c’est le cas du papyrus de Prisse, le “plus vieux livre du monde”, récemment exposé à la Bibliothèque nationale.

Une place particulière est accordée dans le numéro aux artistes souvent considérés comme des « créateurs de futur », à commencer par la graphiste Catherine Zask. C’est également le cas des contributions de Franck Lebovici, artiste engagé depuis longtemps dans des expériences littéraires fondées sur des procédés de data mining. Et du chercheur Gabriele Stera, qui a consacré sa thèse aux travaux du musicien, compositeur et artiste suisse, Christian Marclay, à propos de l’usage détourné des sous-titres de fims.

La place centrale de l’écriture dans les œuvres de Thomas Hirschhorn (artiste plasticien) nourrit différemment la réflexion. En atteste son utilisation des « écritures engagées ». Une célébration d’un monde de l’écrit précaire, capable, selon lui, de donner consistance à une mémoire éternelle.

Le compte-rendu de l’exposition Giro Grafico nous invite encore à un voyage scripturaire poignant. Elle retrace, en effet, les initiatives graphiques prises sous des régimes oppressifs en Amérique latine, des années 1960 à nos jours.

L’écriture dans la vie des militants donne enfin à voir comment de nouvelles “humanités écologiques” apparaissent. Elles remettent en cause l’écriture des sciences humaines et sociales et prônent la recherche d’une langue nouvelle. En écho provocateur à cette contribution, l’usage de la science-fiction en anthropologie nous est présenté comme un défi lancé à la doxa académique.

Découvrez le dernier numéro de la revue Polygraphe(s), la revue consacrée aux actes graphiques dans la diversité de leurs formes, des lieux et du temps de leurs réalisations.