Une Maison sans fille est une maison morte
La personne et le genre en sociétés matrilinéaires et/ou uxorilocales
- Dirigé par : Nicole-Claude Mathieu
Qu’en est-il de la notion de personne, femme et homme, dans ces sociétés rares qui sont à la fois matrilinéaires (tout individu appartient uniquement au groupe de parenté de sa mère, qui transmet seule la filiation) et uxorilocales (c’est l’homme qui, au mariage, s’exile pour vivre chez son épouse) ? On les prétend souvent « matriarcales »… À tort, car les femmes n’y possèdent pas sur les hommes le pouvoir majeur que ces derniers ont sur elles dans les sociétés patriarcales, majoritaires dans le monde. D’autres sociétés présentées dans ce livre sont également uxorilocales, tout en reconnaissant la filiation du côté des deux parents. Et c’est ce phénomène de l’uxorilocalité qui est étudié ici pour la première fois en tant que lien princi-pal entre quatorze sociétés : HOPI, NAVAJO, WAYUU (Guajiro), HUAORANI, MATSIGUENGA, SHIPIBO-CONIBO, TULU, MUDUVAR, NGAZIDJA, MINANGKABAU, NGADA, PUYUMA, KAVALAN, NAZÉ.
Des régions sèches de l’Arizona à la forêt amazonienne, des Comores à l’Inde du Sud, de l’Indonésie à la Chine et à Taiwan, ces populations vivent d’économies diverses (agriculture, élevage, chasse et cueillette, horticulture, pêche, et maintenant souvent travail salarié). Certai-nes de ces cultures sont résiduelles et en voie de profonde altération face au choc des « modernités » techniques, politiques et culturelles, d’autres sont encore prospères et démo-graphiquement importantes ; certaines sont hiérarchisées, d’autres non ; la plupart sont chris-tianisées ou islamisées, sans avoir perdu pour autant leurs spécificités.
Toutes nous font découvrir des solidarités structurelles entre les femmes, harmonieuses ou antagonistes, et liées à l’uxorilocalité – solidarités auxquelles l’ethnologie s’est peu intéres-sée. On verra aussi que d’autres facteurs, internes et externes à ces sociétés, interfèrent pour produire soit une inégalité entre les sexes/genres, soit un équilibre quasi égalitaire dans les rapports hommes/femmes.
Les auteurs : Sophie blanchy, Marine Carrin, Josiane Cauquelin, Martine Gestin, Pi-chen Liu, Nicole-Claude Mathieu, Françoise Morin, Ok-Kyung Pak, Michel Perrin, France-Marie Renard-Casevitz, Laura Rival, Bernard Saladin d’Anglure, Alice Schlegel, Susanne Schröter, Mau-reen Trudelle Schwarz, Naiqun Weng
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Qu’en est-il de la notion de personne, femme et homme, dans ces sociétés rares qui sont à la fois matrilinéaires et uxorilocales ? On les prétend souvent « matriarcales »… À tort...
« Au-delà de ces exemples, c'est également toute la thématique des rapports de pouvoir entre les sexes qui est traitée, où l'on voit une grande diversté quant aux dispositions de l'organisation sociale etd ela division sexuelle du travail, aux modalités de la parole de sfemmes, ou encore aux possibiltés (ou pas) de bénéficier de la mobilité spatiale. ».
Extrait du compte de Séverine Rey paru dans Nouvelles questions féministes, vol. 27(2)/2008.
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TitreUne Maison sans fille est une maison morte
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Sous-titreLa personne et le genre en sociétés matrilinéaires et/ou uxorilocales
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ÉditionPremière édition
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Dirigé parNicole-Claude Mathieu
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Edité parNicole-Claude Mathieu
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ÉditeurÉditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris
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Éditeur originalÉditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris
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Public viséSans restriction
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Classification thématique ThemaJHM,JP
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Date de première publication du titre21/05/2007
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SupportLivre broché
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ISBN-102-7351-1129-6
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ISBN-13978-2-7351-1129-9
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GTIN13 (EAN13)9782735111299
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Date de publication21/05/2007
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PublicationFrance
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Nombre de pages de contenu principal504
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Poids838 gr
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Format15 x 23 cm
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Prix36.00 €