Heurs et malheurs du portrait dans la France du XVIIe siècle
- Traduit par : Aude Virey-Wallon
- Collection : Passerelles
Le portrait est sans conteste le genre artistique le plus fécond du début des Temps modernes. Dans la France du XVIIe siècle, qui se distingue par une mobilité sociale inconnue jusqu’alors, le portrait permet précisément d’appuyer la revendication d’un nouveau statut social ou d’assurer un rang acquis, mais désormais remis en question. Le portrait se fait également l’écho de la discussion capitale concernant le rapport entre le corps et l’âme. Pourtant, les sources écrites parvenues jusqu’à nous, qui s’intéressent au portrait, sont étonnamment parcimonieuses. L’Académie royale de peinture et de sculpture fondée en 1648, en particulier, est presque totalement muette à ce sujet. Et ce, bien que nombre de ses membres gagnent leur vie comme portraitistes et que le genre voie son importance s’accroître au cours du Grand Siècle : les portraits se multiplient, tandis que leur prix augmente constamment. Il semble que l’Académie ait sciemment passé sous silence le portrait et les débats afférents, afin de mieux célébrer comme sa véritable mission la peinture d’histoire, sur laquelle l’institution nous a laissé d’innombrables témoignages. La présente étude reconstitue les discours autour du portrait dans la France du XVIIe siècle et dévoile une discussion d’une vivacité surprenante, où d’aucuns se sont même demandé si le portrait ne méritait pas – plutôt que la peinture d’histoire – d’occuper la première place dans la hiérarchie des genres.
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- Sommaire
- 1. Introduction
- 2. Tentative de définition
- 3. Le portrait dans la littérature artistique française
- 4. Le portraitiste
- 5. Comment faire un portrait
- 6. Séance de pose chez Robert Nanteuil
- 7. L'ennoblissement du portrait
- 8. L'arrière-plan du portrait
- 9. Le portrait historiographique et la galerie de portraits
- 10. Le portrait du roi
- 11. Le portrait du criminel
- 12. Physiognomonie et portrait
- 13. Beauté et morale
- 14. Le portrait dans la diplomatie, la politique et l'administration
- 15. La concurrence des médiums – le portrait littéraire
- 16. Ce que le portrait ne montre pas : les dents du modèle
- 17. Pourquoi l'Académie royale n’aimait pas les portraits
- 18. Épilogue. Le portrait, un genre suprême ?
- Notes
- Crédits photographiques
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Le portrait est sans conteste le genre artistique le plus fécond du début des Temps modernes. La présente étude reconstitue les discours autour du portrait dans la France du XVIIe siècle et dévoile une discussion d'une vivacité surprenante, où d’aucuns se sont même demandé si le portrait ne méritait pas – plutôt que la peinture d’histoire.........
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TitreHeurs et malheurs du portrait dans la France du XVIIe siècle
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ÉditionPremière édition
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Auteur(s)Thomas Kirchner
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Traduit parAude Virey-Wallon
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CollectionPasserelles
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ISSN17757142
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ÉditeurÉditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris
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Éditeur originalÉditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris
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BISAC Classifications thématiquesHIS000000
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Public viséSans restriction
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CLIL (Version 2013)3377 HISTOIRE, 3667 ARTS ET BEAUX LIVRES
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Date de première publication du titre13/10/2022
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SupportLivre broché
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ISBN-102-7351-2869-5
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ISBN-13978-2-7351-2869-3
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GTIN13 (EAN13)9782735128693
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Date de publication13/10/2022
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Nombre de pages de contenu principal218
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Format12.50 x 21 cm
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Prix12.00 €