Autour du parricide

Le principe généalogique constituerait le ressort institutionnel fondamental, qui assure à la fois la reproduction des générations d’individus et la viabilité des systèmes de référence auxquels ces générations sont arrimés. Les travaux du Laboratoire européen pour l’étude de la filiation sont organisés en conséquence. Ils s’articulent selon trois champs distincts, mis en relation par le questionnement sur la filiation : la référence (faisant appel aux savoirs religieux, politiques, anthropologiques), le droit (inscrivant la normativité comme phénomène de légalité), la subjectivité (recouvrant essentiellement la psychanalyse en tant qu’interrogation ouverte par la découverte de l’inconscient). Les Entretiens de 1992 se sont tenus autour du parricide. Au sommaire : F. Lauwaert, “On ne touche pas au père. À propos du parricide en Chine” ; É. Seizelet, “Le parricide et le principe démocratique au Japon” ; D. Boulet, “Les faits et les fantasmes. À propos d’une affaire de parricide : le juge et l’expert psy” ; J.-M. Fayol-Noireterre, “Le parricide est-il condamnable ?” ; A. Papageorgiou-Legendre, “L’interdit : prolégomènes à la problématique du meurtre”.